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Mieux comprendre le stress chez les jeunes

LIBRESSENCE Kinésiologie en TOUCH FOR HEALTH

La Polyvalente de Cabano accueillait jeudi soir la Dre Marie-France Marin, chercheuse à l'Institut universitaire en santé mentale de l'Université de Montréal (UdM). Pour sa conférence, la Dre Marin a démystifié certaines croyances liées au stress chez les jeunes tout en expliquant d'où proviennent les sources de stress.


Un reportage de Jérôme Lévesque-Boucher


La Dre Marin a tenu à démentir une croyance populaire qui dit que les jeunes sont moins stressés en raison de leur emploi du temps moins chargé. On associe souvent le stress à la pression du temps. On va donc penser que les jeunes, comme les personnes âgées, ne vivent pas de stress. Pourtant, les études démontrent que les jeunes et les personnes âgées sont, en fait, les personnes les plus vulnérables aux effets du stress, explique-t-elle.



Selon Dre Marin, il est faux de croire que les jeunes sont moins stressés en raison de leur emploi du temps moins chargé.




L'impact du stress chez l'enfant sera plus délétère puisque le cerveau de l'enfant est en train de se développer. À 25 ans, on parle d'un développement plus complet et ça rend les adultes mieux outillés pour faire face au stress.


La faute aux nouvelles technologies?

En revanche, plusieurs personnes ont tendance à croire que l'omniprésence des nouvelles technologies contribue au stress de l'enfant. À cette affirmation, la Dre Marin tient à apporter des nuances. C'est pas nécessairement un facteur de stress : ça dépend plutôt de l'utilisation qu'on en fait, explique la chercheure.

Des fois, sans être une source de stress en soi, ça peut être une source d'interférence. À ce moment, on essaie de faire plusieurs choses en même temps. S'il y a Facebook en même temps qu'on étudie, par exemple, on n'a pas une performance de mémoire optimale.

Dre Marie-France Marin.

PHOTO : RADIO-CANADA




Le CINÉ

Pour se rappeler les sources de stress, la Dre Marin a présenté un acronyme : le CINE. Le Contrôle (ou la perte de contrôle), l'Imprévisibilité, la Nouveauté et l'Ego menacé.

Si on vit une, deux, trois ou quatre de ces caractéristiques-là, notre cerveau va la détecter comme étant stressante et va produire des hormones de stress comme l'adrénaline ou le cortisol. La Dre Marie-France Marin, chercheuse

Elle insiste pour rappeler qu'il ne faut pas confondre stress avec anxiété. Je donne souvent l'exemple de la chasse aux mammouths. Le stress, c'est de se retrouver devant un mammouth : on n'est pas en contrôle, c'était imprévisible et c'est nouveau. L'anxiété, c'est d'anticiper qu'un mammouth pourrait se retrouver devant nous et de projeter ce qui va se produire.C'est pas la même chose, dit la Dre Marin.


Des solutions?

Parmi les solutions qui existent pour affronter le stress, la Dre Marin propose d'aider l'enfant à déterminer ses sources de stress par lui-même en lui posant des questions. Il ne faut pas lui mettre des mots dans la bouche parce qu'on va avoir le réflexe de lui induire nos propres sources de stress. Chaque personne vit le stress différemment et il faut plutôt que ce soit le jeune qui l'exprime.

Pour ce faire, la Dre Marin propose de faire une liste des stress vécus par l'enfant. Par exemple, la rentrée des classes. Est-ce que ça le stress parce qu'il n'a pas le contrôle? Parce que c'est imprévisible? Parce que c'est nouveau? À chaque stress, on note la ou les raisons. Et généralement, on arrive rapidement à identifier ce qui stresse particulièrement l'enfant. C'est là-dessus qu'on peut commencer à travailler avec lui.

Pour de plus amples renseignements sur le stress chez les jeunes, la Dre Marin convie les gens à consulter le site Internet du Centre d'études sur le stress humain (CESH).


Pour de plus amples renseignements sur le stress chez les jeunes, la Dre Marin convie les gens à consulter le site Internet du Centre d'études sur le stress humain (CESH).http://www.stresshumain.ca/

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